Conférences, Dîners-Débâts

Debout les Paras

La section de Haute-Savoie a organisé de nombreux dîner-débats et conférences très prisés et suivis par de nombreux auditeurs. De nombreux conférenciers de renom : militaires, gendarmes, policiers, aventuriers, journalistes, se sont succédés au fil des ans.

Colonel Antoine ARGOUD fait part de son expérience pendant la guerre d’Algérie, puis son combat au sein de l’OAS, le dimanche 9 avril 1978 à Collonges sous Salève.

De gauche à droite, Georges Cailler, Roland Tolaini, Gérald Perret, Jacques Sache, Lucien Bonelli (qui était alors président de la section), René Pagliero, Jean-Claude Sanchez, Jean Mouchet, le colonel Antoine Argoud (en pull rouge).

Christian de la MAZIERE, le « Rêveur Casqué » raconte, le 20 mars 1982, son expérience au sein de la division Charlemagne.

Christian de la Mazière

Christian de la Mazière et Jean-Claude Sanchez

Colonel Roland TROYON, colonel de l’armée suisse, Commandant du Service de Sécurité de l’Aéroport de Genève. Le 20 juin 1982 à l’aéroport de Genève, il présente son service à la section UNP de Haute Savoie.

Le Major Troyon en pleine explication.

Le Major Troyon en pleine explication.

Juste avant le pot qui suit la démonstration, Jean-Claude SANCHEZ remet le béret rouge au Major.

Colonel Antoine ARGOUD, polytechnicien, il est officier d’active dans l’arme blindée et cavalerie. Lors de la Seconde Guerre mondiale, il prend part à la campagne du Maroc, à la campagne de Tunisie où il est blessé, dans les Vosges, en Alsace, puis en Allemagne. Après la guerre, il entre à l’Etat-major du Général de Lattre de Tassigny, dont il est conseiller technique durant trois ans. Il sera ensuite en Allemagne où il participe aux exercices « Javelot ». En 1956, il prend, en Algérie, le commandement du 3e Régiment de chasseurs d’Afrique. Il est ensuite, fin 1958, chef d’état-major du corps d’armée d’Alger, du général Massu. Il participe au Putsch d’Alger et poursuit ensuite la lutte au sein de l’OAS, avant de constituer le comité exécutif du Conseil national de la Résistance (CNR) avec Georges Bidault, Jacques Soustelle et Pierre Sergent. Le colonel Argoud est enlevé, le 25 février 1963, à Munich (Allemagne) par un commando dirigé par le truand Jo Attia, au sein duquel se trouve le gangster Georges Boucheseiche, qui a ensuite enlevé et assassiné Mehdi Ben Barka. Le colonel est retrouvé le lendemain, ligoté dans une voiture stationnée à proximité de la préfecture de police de Paris. Selon Antoine Argoud, l’opération a été commanditée par le Général de Gaulle lui-même, lequel voulait le faire assassiner. La Cour de sûreté de l’État le condamne à la réclusion criminelle à perpétuité. Bénéficiant de l’amnistie de 1968, il est libéré. Le 4 septembre 1982, le colonel fait une conférence sur le Maréchal Pétain.

Colonel Argoud

Commandant Roger VAILLY, campagnes de Norvège, blessé pendant la campagne de France. Pendant l’occupation allemande il prit le commandement d’un maquis dans les Alpes, blessé une deuxième fois. Affecté au 1er RCP en Indochine, il fut blessé à nouveau. Adjoint du colonel Buchoud au 9eRCP en Algérie, il fut ensuite appelé par le Général Gilles à l’État-major des Troupes Aéroportées. Il participa au putsch des généraux en 1961. Interné, il arriva à s’évader et commença une vie d’exil jusqu’à l’amnistie prononcée en 1968. Le 18 septembre 1982, il parle de la 3e Guerre mondiale qui selon lui a déjà commencé.

Le commandant Vailly au 9e RCP en Algérie.

Le commandant Vailly

Colonel Pierre CHATEAU-JOBERT, dit CONAN, commande le 3e SAS pendant la guerre. Il crée, par la suite, le Centre École de parachutisme militaire, basé à Lannion, puis à Pau-Idron. En Indochine, il est commandant de la Demi-brigade coloniale de commandos parachutistes SAS puis, lors d’un 2e séjour en 1950, comme lieutenant-colonel, il est à la tête de la 2e DBCCP. En Algérie, il reçoit le commandement du 2e Régiment de parachutistes coloniaux (RPC). Lors de l’expédition de Suez, il est parachuté au sud de Port-Saïd à la tête d’une partie de son régiment renforcée de commandos du 11eChoc, tandis que l’autre partie du régiment commandée par le lieutenant-colonel Fossey-François saute sur Port-Fouad le même jour. Le succès est total. En 1957, il commande à Bayonne la Brigade de parachutistes coloniaux. Le 13 janvier 1962, il rejoint clandestinement l’Algérie et prend le commandement de l’OAS du Constantinois. Après l’Algérie, condamné à mort par contumace, il vit une vie de clandestin, en France et en Espagne jusqu’en 1968. Le colonel Chateau-Jobert s’exprime le 10 décembre 1982 sur la France du Pays réel.

A la droite du colonel Château-Jobert, le colonel Fournier Foch et à sa gauche, le commandant Denoix de Saint Marc.

Colonel Chateau-Jobert

Commandant Jean POUGET, sorti de Saint-Cyr sous l’occupation, il rejoignit le maquis en 1944. Aide de camp du général Navarre en Indochine, il se porta volontaire pour sauter à Dien Bien Phu à la tête d’une compagnie du 1er Bataillon de Parachutistes Coloniaux les derniers jours de la bataille. Il fut prisonnier à la chute du camp retranché et interné au Camp N° 1. En Algérie, grâce à une discipline très stricte, il transforma un bataillon d’appelés en une unité d’élite. Il quitta l’armée en 1960 et devint grand reporter au Figaro. Aux auditeurs de sa conférence, le 7 avril 1984, il raconta son expérience indochinoise.

Jean Pouget

Roger HOLEINDRE, ancien combattant d’Indochine et d’Algérie, grand reporter à Paris-Match, au Figaro Magazine, à Magazine Hebdo, écrivain, s’exprime le 7 juin 1986 sur le thème : « La Nouvelle Calédonie, terre française ».

Roger Holeindre.

Roger Holeindre et Jean-Claude Sanchez.

Melchior CALANDRA, président national de « Carnoux Racines », aborde à Annecy, le 13 juin 1987, le sujet délicat des « disparus en Algérie ». S’appuyant sur des documents officiels et authentiques, il fit une rétrospective de ce douloureux problème avant de citer le rapport Conod, véritable pierre angulaire de ce dossier, attestant qu’il y a bien encore 500 à 700 Français retenus captifs en Algérie en plusieurs lieux. Au cours du débat qui s’ensuivit, un membre de l’assistance se leva et fit une déclaration de très grande importance. Ce témoin, Français musulman, affirma avoir été emprisonné dans un camp en Algérie jusqu’en 1966. Ce miraculé affirma avoir vu en 1966 encore deux Français européens prisonniers dans ce camp. Que sont-ils devenus ? En fin de conférence, un certain nombre de signatures furent recueillies en vue de présenter une requête à la Cour internationale de La Haye.

Au centre, Melchior Calandra, à droite Jean-Claude Sanchez.

Jean LARTEGUY, grand reporter, écrivain, auteur de livres qui ont largement contribué à la légende des paras (les Centurions, les Prétoriens, etc.), spécialiste du Moyen-Orient (Liban, Syrie, Iran), aborde ce 17 juin 1988 à Annecy, le problème de « La poussée islamique au Moyen-Orient. ».

Jean Lartéguy et Jean-Claude Sanchez juste avant la séance de signatures dans une librairie d’Annecy.

Jean Lartéguy en conférence. A sa gauche, à demi caché, Jean-Claude Sanchez ; à sa droite, Jean Brocard, député-maire d’Annecy-le-Vieux, le colonel Lacrose.

Capitaine Paul BARRIL, ancien commandant en second du GIGN, aborde à Annecy-le-Vieux, le 3 février 1989, le thème : « Terrorisme et faiblesse des démocraties ».

De gauche à droite, Jean Brocard, député-maire d’Annecy-le-Vieux, le capitaine Barril et Jean-Claude Sanchez.

De gauche à droite on reconnait, Gilles Rochard, Roland Steff, Jean-Claude Sanchez, Francisque Donzel, Stéphane Chatel, le capitaine Barril.

Commandant Hélie DENOIX DE SAINT MARC, ancien officier des parachutistes de la Légion Etrangère et commandant en second du 1er REP (Régiment Etranger de Parachutistes) raconte, le 23 mars 1990, « Vingt ans d’histoire à travers un destin tumultueux » de la Résistance, la déportation à Buchenwald, la guerre d’Indochine, la guerre d’Algérie et sa fin dramatique, sa participation au Putsch d’Alger et son internement.

Le commandant de Saint Marc interviewé par Jean-Claude Sanchez.

De gauche à droite, Jean Brocard, député-maire d’Annecy-le-Vieux, le commandant Denoix de Saint Marc et Jean-Claude Sanchez.

Réunis ce 18 mai 1990, le Général Paul AUSSARESSES, créateur du 11e Bataillon Parachutiste de Choc, raconte l’histoire du 11e Choc, ce bataillon fascinant et mystérieux, qui servit de modèle aux fameux « Bérets verts » américains, dissout à la fin de la guerre d’Algérie et recréé dernièrement, s’illustrant lors de l’affaire d’Ouvéa en Nouvelle-Calédonie, et Bob MALOUBIER, le père des nageurs de combat français, qui raconta la création de ce corps d’élite et de ses nombreuses missions pendant la guerre d’Algérie.

Bob Maloubier et le général Aussaresses.

Le général Aussaresses et Bob Maloubier avec sa belle moustache, très British.

Général Marcel BIGEARD, à Annecy, le 16 novembre 1990, collant encore à l’actualité, développe le thème « La France dans le monde ce 16 novembre » et parle de son expérience personnelle depuis ses combats en Ariège, pendant la 2e Guerre mondiale, aux durs combats d’Indochine, notamment à Dien-Bien-Phu, et enfin en Algérie face aux fells.

De gauche à droite, Bernard Bosson, maire d’Annecy, le général Bigeard, Jean-Claude Sanchez.

Général Bigeard

Brigitte FRIANG, résistante au sein d’un réseau de renseignement du Bureau central de renseignements et d’action (BCRA), déportée à Ravensbrück, puis attachée de presse d’André Malraux, grand reporter, correspondante de guerre, écrivain, plus jeune décorée de France dans l’ordre de la Légion d’Honneur, aborde ce 26 avril 1991, le thème délicat « La presse et la guerre », l’information, la censure, les rapports entre les médias et les états-majors.

De gauche à droite, M. Beauquis, Brigitte Friang et Jean-Claude Sanchez.

Brigitte Friang

Commandant Roger FAULQUES, ancien officier parachutiste de la Légion Etrangère en Indochine et en Algérie, mercenaire au Congo, au Biafra et au Yémen, raconte « Une vie d’aventures », le 8 novembre 1991.

Le commandant Faulques prend la parole, Jean-Claude Sanchez et au premier plan, Robert Laïb.

Le commandant Faulques et Jean-Claude Sanchez.

Général Maurice SCHMITT, ancien chef d’Etat major de l’Armée de Terre (CEMAT), ancien chef d’Etat major des Armées (CEMA), Gouverneur des Invalides, aborde le 10 avril 1992, le thème : « Il y a un an, la guerre du Golfe », ses causes, son déroulement, ses enseignements.

Le général Schmitt et Jean-Claude Sanchez.

Général Schmitt

Capitaine Pierre SERGENT, ancien officier parachutiste de la Légion Etrangère, qui a vécu la guerre d’Algérie du premier au dernier jour, qui a participé au Putsch d’Alger, a été un des chefs de l’OAS et a été deux fois condamné à mort, aborde le 15 mai 1992, le thème : « Sera-t-il encore possible d’être Français en l’an 2000 ? »

Jean-Claude Sanchez présente le capitaine Pierre Sergent.

Pierre Sergent

N’Guyen VAN LOC dit « le CHINOIS », fait part de son expérience, le 11 décembre 1992, à la tête du Groupement d’Intervention de la Police Nationale (GIPN) de Marseille et de son amitié avec le juge italien Giovanni Falcone, dont il avait assuré la protection rapprochée à Marseille en 1986. Rappelons que ce juge italien fut exécuté le 23 mai 1992 par la Cosa Nostra en plaçant une demi-tonne d’explosifs sur une distance de cent mètres sous une voie rapide de Sicile. Sous l’action de la télécommande, au passage du convoi du juge, la route, éventrée, vola en éclats, projetant les voitures blindées dans le ciel, les broyant comme des boîtes de conserve, tuant le juge, son épouse et sa garde rapprochée. Le Chinois développa lors de sa conférence le thème : « Le banditisme et la drogue à l’heure actuelle. »

Le Chinois, Jean-Claude Sanchez et Jacques Vassieux.

Commissaire N’Guyen van Loc

Jean-Jacques BEUCLER, lieutenant au 5e Goum du 3e Tabor marocain, a combattu en Indochine et grièvement blessé lors de la bataille de la RC 4 en 1950, il a été fait prisonnier. Il resta captif durant quatre ans au tristement célèbre Camp N° 1. Jean Lartéguy l’a dépeint dans « Les Centurions » sous les traits du lieutenant Marindelle, le commandant Pouget dans « Le Manifeste du Camp N° 1 » sous ceux du lieutenant Leyrieux, et le R.P. Albert Stihlé dans « Le prêtre et le commissaire » sous ceux du lieutenant Grandperrin. Par la suite, il fut Secrétaire d’Etat aux anciens combattants et fut l’homme qui démasqua le 13 février 1991, lors d’un colloque au Sénat sur le Vietnam, l’infâme Georges Boudarel, le commissaire politique du Camp 113 au service du vietminh, devenu maître-assistant à l’université de Jussieu, spécialisé dans la civilisation vietnamienne – c’est un comble ! – et révéla le sort tragique des prisonniers français en Indochine. A Annecy, le 25 juin 1993, il développa le thème : « Lavage de cerveau et vigilance ».

De gauche à droite, Jean-Claude Sanchez, Jean-Jacques Beucler et André Laperle.

Jean-Jacques Beucler

Bob DENARD, Indochine dans la Marine, policier au Maroc, mercenaire au service de la France au Congo, Katanga, Yémen, Comores, Tchad, Benin, etc. Le plus célèbre des mercenaires développe le 12 novembre 1993 « Une vie d’aventures, souvenirs et réflexions, Bob Denard à cœur ouvert ».

Jean-Claude Sanchez, René Touvier et Bob Denard au cours de la séance de dédicaces.

Bob Denard

Commissaire divisionnaire Charles PELLEGRINI, ancien patron de l’Office Central de Répression du Banditisme (OCRB), ancien chef de la criminalité générale de la police judiciaire, spécialiste en sécurité urbaine, consultant permanent d’Europe N° 1 pour les problèmes de sécurité et de terrorisme, développe le 22 avril 1994 le thème ; « Y a-t-il des réponses à la violence urbaine ? »

Jean-Claude Sanchez présente le commissaire divisionnaire Pellegrini.

M. Jean Brocard, le commissaire divisionnaire Pellegrini et Jean-Claude Sanchez.

Gérard de VILLIERS, grand reporter à Paris Presse et France Dimanche, écrivain, auteur des SAS, 150 millions vendus dans le monde depuis 1965 à raison de quatre par an. Il a tissé au fil des années un fort réseau d’amitié dans les ambassades, les états-majors, les marchands d’armes ou les services spéciaux. Cela lui permet de traiter ce 19 avril 1996 le thème : « L’utilisation des services spéciaux ».

Jean-Claude Sanchez, Gérard de Villiers et Jean-Maurice Thibaudeau.

Gérard de Villiers

Pierre SCHOENDOERFFER, cinéaste, parachuté à Dien Bien Phu, puis prisonnier avec ses camarades combattants. Durant son existence, il a croisé le chemin de nombreux hommes et raconte inlassablement leur histoire : de la 317e section, la section Anderson, le Crabe-Tambour – récompensé de 3 Césars -, l’honneur d’un capitaine. Il présente à l’auditorium de Seynod, ce 14 février 1997, son dernier film « Dien Bien Phu> », tourné en 1992, où il raconte l’histoire de cette bataille qu’il a vécue comme caméraman des armées.

Pierre Schoendoerffer

Pierre Schoendoerffer et Jean-Claude Sanchez.

De gauche à droite au 2e rang : Roland Tolaini, Lavie, Pierre Schoendoerffer, Georges Cailler, Claude Welfringer ; au 1er rang, Jean-Claude Sanchez et Patrick Cailler.

Commandant Raymond MUELLE, écrivain combattant, ancien para des 1er et 11e Choc, auteur de nombreux ouvrages, développe le thème : « Les troupes de choc et les paras français », le 13 mars 1998.

Commandant Raymond Muelle et Jean-Claude Sanchez.

Commandant Raymond Muelle

Commissaire Robert BROUSSARD, ancien patron de l’Antigang, préfet de police en Corse pendant deux ans, directeur honoraire de la Police nationale, raconte ce 28 mai 1998 ses « 41 ans au service de l’Etat » : le terrorisme, la drogue, l’immigration, le grand banditisme – arrestations de Willoquet, Besse, élimination de Jacques Mesrine, l’enlèvement du Baron Empain -, la violence urbaine, la Corse, la création du RAID.

Jean-Claude Sanchez présente le commissaire Broussard.

Le commissaire Broussard raconte la fin de Mesrine.

Lieutenant-colonel RATHOUIN, commandant le Groupement de Gendarmerie de Haute-Savoie, présente la gendarmerie nationale, le 28 janvier 1999.

Jacques Delhumeau, Jean-Claude Sanchez et le Lieutenant-colonel Rathouin.

Lieutenant-colonel Rathouin

Amédée THEVENET, sergent au bataillon de marche du 8e Régiment de tirailleurs marocains, Amédée Thévenet a 20 ans en octobre 1950 lorsqu’il est blessé et capturé par le Vietminh lors des opérations de Cao Bang, au nord-est du Tonkin. Rescapé des goulags vietnamiens, par ses livres et par ses conférences, il n’a cessé de témoigner sur cette guerre d’Indochine. Ce 22 juin 2000, il fait une conférence sur le Goulags indochinois.

Amédée Thévenet

Amédée Thévenet

Lieutenant-colonel Denis FAVIER, commandant le Groupement de Gendarmerie de Haute-Savoie, raconte le 26 avril 2001 l’histoire du Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) qu’il a commandé de 1992 à 1997, et notamment le 26 décembre 1994, la libération des otages du vol AF 8969 sur l’aéroport de Marseille-Marignane qu’il a conduite avec le succès que l’on connait. Par la suite, le Général Favier aura une brillante carrière à la tête du nouveau GIGN, de 2007 à 2011. En avril 2008, il participe à l’opération Thalathine, visant à la libération des otages du voilier Le Ponant, retenus par des pirates somaliens. Au cours de cette mission, le Général Favier est parachuté en pleine mer pour rejoindre les navires de la Marine nationale. Le 9 janvier 2015, il prend personnellement la tête de l’opération qui conduit à la neutralisation des frères Kouachi, auteurs présumés de l’attentat contre Charlie Hebdo deux jours plus tôt, à la suite d’une prise d’otages dans une entreprise de Dammartin-en-Goële, près de Roissy-en-France. Il commande ensuite la région de gendarmerie d’Île-de-France. Le 10 avril 2013, il est élevé au rang et à l’appellation de Général d’armée. Simultanément, il est nommé directeur général de la Gendarmerie nationale. Il quittera cette fonction en 2016.

Lieutenant-Colonel Favier

Lieutenant-Colonel Favier

Colonel Maurice ROBERT anima un réseau de résistance pendant la guerre avant de former au Sénégal des enfants de troupe. En Indochine, il fut un des chefs des Commandos du Nord Vietnam. Il dirigea ensuite le service de renseignement d’Afrique occidentale, avant de prendre le commandement du SDECE, puis de devenir ambassadeur de France au Gabon. Il prit ensuite le commandement du service de sécurité d’Elf. Grand Officier de la Légion d’Honneur à titre militaire, le colonel Robert avait su tisser durant sa longue carrière dans le renseignement et la sécurité, un important réseau de relations avec de nombreux chefs d’Etats africains. Ce 8 juin 2001, il aborde le thème « Le devenir du continent africain et de la politique africaine de la France ».

Colonel Maurice Robert

Général Jean-René BACHELET, ancien chef de corps du 27e Bataillon de chasseurs alpins (27e BCA). Il exerça en tant que général le commandement du secteur de Sarajevo dans le cadre de la Forpronu en 1995, au paroxysme de la crise. Général d’armée, il occupa les fonctions d’Inspecteur général des armées jusqu’en 2004. Il aborda le 28 octobre 2004 le thème : L’Exercice du métier des armes dans l’armée de terre, fondements et principes .

Général Jean-René Bachelet

Général Jean-René Bachelet

Michel FOURNIER, le « para de l’extrême » explique, ce 19 avril à Annecy, son projet de faire le Grand Saut, « the Big Jump », depuis la stratosphère, d’une altitude de 40’000 mètres, à partir d’un ballon à hélium, développant son intérêt scientifique, les difficultés rencontrées, l’entraînement, le coût, le matériel, les sponsors.

L’équipement 

Prêt à sauter

Michel Fournier et sa compagne entourent Jean-Claude Sanchez.

Colonel KIM, ancien commandant en second du GIGN, commandant le Groupement de gendarmerie de Haute-Savoie, présente le Groupement de gendarmerie et la lutte antiterroriste, et Monica BONFANTI, cheffe de la police genevoise, présente la police genevoise et la collaboration entre les forces de l’ordre suisses et françaises, le 9 avril 2009.

Madame Bonfanti, Jean-Claude Sanchez et le colonel Kim.

Commissaire divisionnaire Amaury de HAUTECLOCQUE, petit neveu du Maréchal Leclerc, ancien de la Brigade des Stupéfiants, puis patron de la section antiterroriste, actuellement patron du RAID et de la Force d’Intervention de la Police Nationale (FIPN), parle de la sécurité nationale et présente le RAID et la Force d’Intervention de la Police Nationale (FIPN), le 8 avril 2010 à Annecy.

Commissaire divisionnaire Amaury de Hauteclocque

De gauche à droite, Jean-Claude Sanchez, le commissaire divisionnaire Amaury de Hauteclocque, le colonel Kim.

Philippe DELARBRE, ancien assistant de Claude Chabrol, réalisateur du film « Le sacrifice, Dien Bien Phu 1954 », déjà présenté dans toutes les grandes écoles de l’armée et le Colonel Jacques ALLAIRE, principal témoin du film. Ce dernier, ancien du Maquis de la Sartre, participant à la libération du Mans. Il intègre ensuite la prestigieuse 2e Division blindée. Il effectue trois séjours en Indochine. Il saute deux fois sous les ordres de Bigeard avec le 6e Bataillon de Parachutistes Coloniaux (6e BPC) sur Dien Bien Phu ; la première pour prendre la cuvette dans le cadre de l’opération Castor et la seconde, le 16 mars 1954, en pleine bataille. Captif chez le Vietminh, il est libéré avec ses camarades en septembre 1954. En Algérie, il sert à nouveau sous les ordres du Colonel Bigeard. Il fut le conseiller militaire lors du tournage du film Dien Bien Phu de Pierre Schoendoerffer. Le Colonel Allaire et Philippe Delarbre présentent à Annecy « Le Sacrifice, Dien Bien Phu 1954 », le 25 avril 2013.

Le colonel Allaire et M. Philippe Delarbre.

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