Ils ont rejoint Saint-Michel

J’avais un camarade

Afin de leur rendre encore hommage, voici la liste des membres de la section qui ont rejoint « Saint-Michel ». Vous pourrez constater que certains d’entre eux ont eu un parcours étonnamment bien rempli.

André BAYON, né le 16 mars 1935 à Vichy dans une famille dont le père, Félix BAYON, était chauffeur de poids lourd, avant de diriger une auto-école, et dont la mère née Albertine Roux s’occupait de la famille et de la maison. André avait aussi un frère dans les paras et un cousin, para en Indochine, qui avait été à Dien-Bien-Phu. A l’âge de 17ans, André entame des études de dessinateur industriel à Fontainebleau.

A 20 ans, le 31 mai 1955, il s’engage pour 2 ans dans l’armée. Volontaire pour les parachutistes, il fait ses classes au sein du 1er Bataillon parachutiste de Choc. Il passera son brevet parachutiste à la BETAP, à Pau. Il aura le N° 107439. Après les pelotons, André est nommé caporal le 1er janvier 1956 et sergent le 1er mars 1956. Il est ensuite envoyé en Algérie le 29 décembre 1956. Son niveau intellectuel et ses bons résultats aux examens militaires le font affecter à l’Ecole d’officiers de Cherchell d’où il ressort aspirant, puis nommé sous-lieutenant le 1er juin 1957. Il est muté au 11e Bataillon Parachutiste de Choc. André sert notamment sous les ordres de Raymond Muelle, bien connu par la suite comme écrivain et historien. En Algérie, André remplit les missions qui lui sont confiées. Il reçoit la médaille commémorative et le Titre de Reconnaissance de la Nation pour les opérations de sécurité et maintien de l’ordre en Algérie et sera récompensé de la Croix de la Valeur Militaire le 1er juillet 1957. Il regagne la métropole le 12 septembre de la même année, affecté au 12e Bataillon de Choc, qui a remplacé le 1er Choc à Calvi. André est renvoyé dans ses foyers le 26 décembre 1957.

André reprend ses études pour devenir cadre puis ingénieur dans l’industrie. Il contribue entre autres à l’édification de SNR-Seynod et de Bosch-Rumilly. Il travaille aussi pour le centre de production industrielle de Bersheeba, ville du sud d’Israël, dans le désert du Néguev.

Sa vie privée s’illumine avec la rencontre en 1959 au camping de Collioure d’une jeune fille prénommée Françoise. Cette liaison se concrétise par leur mariage en 1960. Une union de soixante-cinq ans, vous vous rendez compte, enrichie de la naissance de Christine en 1961 et de Valérie en 1964, qui leur donneront cinq petits-enfants. André passe son brevet de pilote d’avion et très sportif, il est champion de France d’aviron. Sélectionné dans l’équipe de France pour les Jeux Olympiques de Rome en 1960, il renonce à sa participation et arrête la compétition car cette année correspond à celle de son mariage.

André prend sa retraite en 1992 et sans doute pour revivre sa jeunesse militaire, il adhère aux associations « PANTHERCHOC » et « BAGHERRA », qui rassemblent les anciens paras des unités de choc. Il adhère aussi à notre section de Haute-Savoie de l’Union Nationale des Parachutistes. André était un membre actif, participant à nos cérémonies, toujours prêt avec Françoise à donner un coup de main pour notre méchoui et pour toute autre organisation comme notre Congrès national et le Raid des Glières. Nous nous félicitions d’avoir un membre tel que lui. En remerciement à son aide et à sa participation André reçut le diplôme d’honneur de l’UNP. André et Françoise ont participé de nombreuses fois aux voyages que nous organisions en Allemagne, en Angleterre, en Israël et dans le sud-ouest de la France. Nous aimions beaucoup son dévouement, sa fidélité et sa bonne humeur. Et puis la maladie s’est installée, la participation d’André s’est espacée. Enfin, il a rejoint Saint Michel au paradis le mardi 23 septembre. Nul doute qu’il y a été bien reçu.

Nous garderons d’André le souvenir d’un patriote, un homme loyal et charmant, apprécié de tous. Françoise, tu peux être fière d’avoir eu un tel mari, Christine et Valérie la fierté d’avoir eu un tel papa, et vous les petits-enfants la fierté d’avoir eu un tel grand-père.

Michel RUFFIER MONET, notre vaillant porte-drapeau nous a quittés le 8 août 2025. Appelé sous les drapeaux en 1957, muté au 17e Bataillon du Génie Aéroporté. Il est envoyé à la Base Ecole des Troupes Aéroportées (BETAP) à Pau et obtient son Brevet parachutiste le 21 novembre 1957. Il a le N° 134 211. Il est envoyé en Algérie le 19 décembre 1957 et y restera jusqu’au 11 janvier 1959, affecté à la 60e compagnie du Génie Aéroporté.

Il obtiendra une citation. Le général ALLARD, commandant la 10e Région Militaire et les forces terrestres en Algérie, cite à l’ordre du Corps d’armée le 2e classe RUFFIER-MONET Michel de la 60e compagnie du Génie Aéroporté pour le motif suivant : « Sapeur parachutiste qui a participé depuis son arrivée à l’Unité à toutes les opérations menées par la compagnie. Le 31 décembre 1958, au cours des violents combats du DJEBEL MONGORNOU, il a fait preuve d’exceptionnelles qualités de combattant. Assailli par un adversaire dix fois supérieur en nombre et blessé au début de l’engagement, il a continué le combat, stimulant ses camarades par son remarquable esprit d’abnégation. Il a permis ainsi à son groupe de rompre l’encerclement adverse. »

Cette citation comporte l’attribution de la Croix de la Valeur Militaire avec Etoile de Vermeil.

Blessé à l’œil gauche au début de ce combat, cela entraîna une perte réelle de son acuité visuelle. Michel recevra la Médaille commémorative du maintien de l’ordre en AFN. Revenu en France le 11 janvier 1959, Michel est libéré de ses obligations militaires le 1er juillet 1959.

Au début des années 2000, Michel adhéra à l’Amicale du 17e RGP (son régiment) et à notre association, l’Union Nationale des Parachutistes. Dès 2003, il remplaça Robert LAIB, notre porte-drapeau, très malade. A la mort de Robert, en 2004, c’est Michel qui assura officiellement cette fonction honorifique. Tout le long de ces années, il portait notre drapeau à toutes les cérémonies, par n’importe quel temps, sans jamais se plaindre et pourtant certaines fois son pied accidenté – écrasement lors d’un accident de travail – le faisait horriblement souffrir. Michel avait deux qualités essentielles de nos jours, c’était un homme d’une grande franchise et un homme de parole. Quand il s’était engagé à faire quelque chose, il n’était pas besoin de vérifier ;  tout était réalisé parfaitement. Il faut aussi signaler que sa fidèle épouse, Arlette, l’a appuyé, l’a secondé tout le long de leurs 64 ans de mariage.

Michel se voit attribuer la Médaille Militaire par décret du 10 novembre 2006. Il reçoit le Diplôme d’Honneur de l’UNP et le Diplôme d’Honneur de l’Amicale des Parachutistes allemands de Calw avec qui la section UNP de Haute-Savoie est jumelée. Enfin, le Diplôme d’Honneur de Porte-drapeau lui est décerné le 4 octobre 2018 pour 14 ans de service.

Michel a terminé la mission qui lui incombait ici-bas, il commence maintenant une vie de plénitude auprès de Saint Michel, le Patron des parachutistes, qui va lui trouver une bonne place auprès de lui. Il y retrouvera ses camarades d’Algérie et ses amis de l’UNP partis avant lui.

Une nombreuse délégation de la section, précédée de plusieurs drapeaux, l’a accompagné au Crématorium d’Annecy, le 19 août 2025, où les honneurs militaires lui furent rendus.

La section a le pénible devoir d’annoncer le décès du capitaine Jean-Pierre WOLF, Brevet Parachutiste N° 136’197, le 26 mai dernier. Né à Constantine (Algérie) dans une famille de brasseurs, ancien lieutenant du 1erRégiment Etranger de Parachutistes (1erREP) en Algérie, puis réserviste dans différent régiments parachutistes, métros et colos, notamment au 61eBataillon des Transmissions Aéroportées (61eBTAP). Ingénieur sorti de Polytechnique, il travailla longtemps dans les mines du Congo ; il se trouvait d’ailleurs à Kolwezi lors de l’intervention du 2e REP en 1978. A ses obsèques, le 4 juin, une délégation de la section derrière le drapeau lui rendit les honneurs.

Claude CAPEAU, Brevet prémilitaire N° 12, en 1947. Un des premiers de France, Brevet Parachutiste 17’818, UNP N°1994. Né le 12.04 1926 à Digne, il est appelé sous les drapeaux. Affecté en novembre 1947 au 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes (1er RCP). Après ses classes, il suit le stage de parachutisme à l’école de saut de Philippeville, en Algérie. Il est envoyé parfaire sa formation aux écoles de Cherchell et d’Auvours, d’où il sortira avec le grade d’aspirant, avant d’être affecté au 10e Bataillon Parachutiste de Chasseurs Portés (10e BPCP). En 1949, il entre à la fonction publique, à l’Electricité Gaz d’Algérie. Rappelé sous les drapeaux en octobre 1955, ses liens d’amitié avec le colonel Château-Jobert lui permettent de rejoindre le 2e Régiment de Parachutistes Coloniaux (2e RPC), avec le grade de lieutenant de réserve, affecté au Commando de Réserve Opérationnelle (CORO) N°1. Les opérations se succèdent, Claude Capeau est cité à l’ordre de la division avec attribution de la Croix de la Valeur Militaire avec étoile d’argent. En mai-juin 1958, il participe aux évènements d’Alger qui ramènent le général De Gaulle au pouvoir. En juillet de la même année, il est muté au 6e Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine (6eRPIMa), commandé par le colonel Ducasse. Il est nommé capitaine. Le 14 août 1958, Claude Capeau, qui est aussi vice-président du Para-Club d’Alger, assiste et largue le capitaine Mosconi qui saute et bat le record du monde de saut en chute libre sans inhalateur, d’une altitude de 8’275 mètres. En janvier 1960, il est l’un des adjoints de Pierre Lagaillarde dans l’affaire des Barricades d’Alger. En avril 1961, il participe au Putsch d’Alger, comme adjoint du colonel Godard. A l’issue de cette opération manquée, Claude Capeau entre en clandestinité, dans l’OAS, puis quitte l’Algérie pour la France et continue son combat pour l’Algérie Française sous les ordres du capitaine Sergent. Condamné à 20 ans de prison par contumace, Claude Capeau se réfugie en Suisse avec sa femme et ses deux filles, en 1963, où il obtient le statut de réfugié politique des évènements d’Algérie. Comme les autres combattants de l’ombre, il bénéficie de l’amnistie en 1968. Claude Capeau s’est donc installé en Suisse, menant une vie professionnelle enrichissante au sein d’une compagnie d’assurances et commençant une vie associative intense. II a été pendant 45 ans président de l’Amicale des Réfugiés et Rapatriés d’Afrique du Nord (ARRAN) et pendant 22 ans, président des Anciens Combattants français en Suisse. Il est nommé au grade de Chevalier dans l’Ordre National du Mérite, décoration délivrée par Jacques Dominati, secrétaire d’Etat aux Rapatriés, en récompense des services rendus aux Rapatriés, décoré par le général Jouhaud. Le 1erjanvier 1999, il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur, au titre d’ancien combattant sur le contingent personnel du Président de la République Jacques Chirac, décoré au Sénat par le commandant Loustau, ancien président national de l’UNP. Il est décoré du Mérite UNP d’argent par le général Piquemal, ancien président national, au Congrès d’Aubagne. Claude Capeau a rejoint Saint Michel dans sa 98e année, le 22 février 2024. Ses obsèques furent célébrées et les honneurs militaires lui furent rendus le samedi 2 mars en l’église Saint Martin à Lutry (Suisse).

Gilbert CRUZ, 1937-1er Janvier 2024, BP 4’592, UNP 19’168, caporal au 11e Bataillon Parachutiste de Choc en Algérie, carte du combattant 37’459. Gilbert a participé à un nombre impressionnant d’activités de la section. A ses obsèques était rassemblée une forte participation de paras de la section qui lui rendirent les honneurs et chantèrent autour de son cercueil. Une rose fut déposée sur son cercueil en son hommage de la part de l’Etat d’Israël où il se rendit à deux reprises et y obtint le brevet parachutiste militaire.

2023

LUCIEN BONELLI, 1944-2023. Brevet Parachutiste N° 218’083. Il fut le premier président de la section de Haute-Savoie (1977-1979). La photo ci-contre fut prise quand Lucien était jeune para au 9e RCP.

Marcel BORN, 1937-2023, para en Algérie, au 14e Régiment de Chasseurs Parachutistes (14e RCP), Brevet parachutiste N° 134’017. Mérite UNP de bronze. De nombreux paras étaient venus l’accompagner jusqu’à la porte de Saint Michel.

Charles RUBIN, 1938-2023, d’origine suisse, engagé à la Légion Etrangère, caporal au 1er Régiment Etranger de Parachutistes (1er REP), Brevet parachutiste 141’829. Guerre d’Algérie, Médaille Militaire, Valeur Militaire, Croix du Combattant, une blessure grave, Grand Invalide de Guerre (GIG). Nommé chevalier de la Légion d’Honneur au péril de sa vie, en tant que caporal, on peut être sûr qu’il ne l’a pas volée. A ses obsèques, nombreux étaient les légionnaires et les parachutistes.

André GELPE, 1943-2023, ancien para des 1er RPIMa et 3e RPIMa, Brevet parachutiste N° 197’210. Premier vice-président de la section.

Il fut rappelé soudainement auprès de Saint-Michel le 25 mai 2023 lors d’un voyage parachutiste au Portugal pour rendre visite aux paras portugais.

Ses obsèques se sont déroulées le 12 juin, soit plus de 15 jours après son décès, période mise pour son rapatriement, en présence d’une forte participation de parachutistes.

André LAPERLE est né le 11 novembre 1930 à Montargis. Jeune enfant, il aide déjà la résistance de sa région en fournissant des renseignements au travers de la ligne de démarcation. Attiré par le métier des armes, il s’engage dans l’armée en mai 1949. Volontaire pour les parachutistes, il en effectue le stage, obtient le Brevet para N° 39’317 puis il suit le stage commando et se porte volontaire pour l’Indochine où il se voit affecté au 1er Bataillon Colonial de Commandos Parachutistes. Pendant 4 ans, il est de toutes les opérations aéroportées de la Cochinchine au Tonkin. En 1950, au cours d’une permission à Saïgon, il rencontrera Geneviève, une amie d’enfance, qui est secrétaire à l’Etat-major. Ils se marieront en 1952 et de leur union naîtront deux filles. En 1953, André saute sur une mine et se voit rapatrié sanitaire. De retour en France, il suivra avec succès le P1 et le P2. Ses bonnes connaissances et son sens du commandement le feront nommer instructeur parachutiste à Pau et en stage commando à Bayonne. Il est muté 2 fois à Madagascar en unité para et 2 fois en Algérie. A la Réunion, il est chef du secrétariat du 4e Bureau des Forces Françaises de l’Océan Indien et porte-fanion du Général Bigeard. Promu adjudant-chef, il est affecté à la Compagnie Parachutiste d’Infanterie de Marine (CPIMa), à Fort-Lamy, au Tchad, unité surnommée « les pompiers de l’Afrique » pour être intervenue au Congo, au Gabon, en RCA, au Cameroun et surtout au Tchad. Elle est l’unité qui a combattu le plus longtemps depuis la guerre d’Algérie. Elle fut intégrée au 6e Régiment Interarmes d’Outremer (6e RIAOM). André LAPERLE assura les fonctions d’adjudant de compagnie et moniteur para. Il y restera 2 ans – 1965-1967 – et sera décoré du Mérite Tchadien pour largages de vivres à des populations isolées en milieu hostile. Il sera également homologué au record du monde de saut en chute libre sans inhalateur à l’altitude de 8’250 mètres. Hélas, il aura par la suite un grave accident de saut qui lui causera 21 fractures et lui interdira dorénavant le parachutisme. De retour en métropole en 1967, il deviendra cadre au 1er Bataillon de France à Coëtquidan où il dirigera 1200 hommes et 300 sous-officiers. Il démissionne de l’armée le 25 juillet 1975, totalisant en 26 ans de carrière près de 1000 sauts et 1640 heures de vol dont 140 sur zone de guerre pour largages opérationnels en Indochine, Algérie et Bizerte. Pensionné de guerre à 75 %, il est titulaire de 6 citations et décoré des médailles suivantes : Officier de la Légion d’Honneur, Médaille Militaire, Officier de l’Ordre National du Mérite, Croix de guerre des TOE, Croix de la Valeur Militaire AFN pour opération à Bizerte, Croix du combattant volontaire Indochine-Algérie, Chevalier du Mérite Tchadien, etc. Installé en Haute-Savoie, André LAPERLE prendra la présidence de la France Mutualiste, la présidence nationale du Groupement National des Combattants d’Indochine et des Territoires Opérationnels Extérieurs (GNCI-TOE et OPEX). Capitaine de réserve, il sera président, délégué à la Fédération Nationale André Maginot, président de la commission de Défense des Droits des Anciens Combattants. Il sera à l’origine du choix de la date du 8 juin attribuée à la Journée Nationale d’Hommage aux Morts pour la France en Indochine. Après la mort de son épouse, André LAPERLE s’était retiré dans un EHPAD où il s’est éteint le 14 mars 2023 à l’âge de 93 ans. Il était membre de la section UNP de Haute-Savoie et des Eléphants Noirs, l’association des anciens de la CPIMa.

2022

Gilles PAGET, 1935-2022, maréchal des logis au 1er Régiment de Hussards parachutistes (1er RHP) en Algérie. Il était président de la section AFN de Megève Demi-Quartier.

Roland STEFF, 1928-2022, sergent au 10e Bataillon Parachutiste de Chasseurs à Pied (10e BPCP), nous a quittés dans sa 95e année. Breveté parachutiste en 1948, il avait le numéro 33’703.Il avait aussi été une personnalité du mouvement scout, notamment promoteur du scoutisme au Sénégal qui lui a décerné en remerciement sa plus haute décoration, l‘équivalent de notre Légion d’honneur.

Raymond TAILLEUR, 1934-2022, sergent au 2e Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine (2e RPIMA), a combattu en Algérie et a participé sous les ordres du colonel Château-Jobert à la campagne de Suez.

Gérard MOSNIER, 1944-2022, sergent au 11e Régiment Parachutiste de Choc.

Michel PESENTI, 1939-2022, 14e RCP en Algérie.

2021

André JAMAIN,1932-2021, Indochine et Algérie.

Adjudant-chef, Etat-major 11e DP.

Lucien BOSC,1937-2021, Algérie, 8e RPC, Commando De Peretti.

2020

Claude WELFRINGER, 1936-2020, 9e RCP en Algérie,

excellent trésorier de la section durant quelques années.

Jacques RENY, 1941-2020, Brigadier au 13e RDP en Algérie.

Daniel MARCEL, 1943-2020, 3GLA.

Daniel a vécu de nombreuses années avec la sclérose en plaques.

Colonel Jeffrey NOBLE, 1923-2020. Breveté parachutiste britannique.

Campagnes 2e Guerre mondiale : Afrique du Nord, Italie, bataille d’Arnhem,

Campagnes de Palestine, Suez (1956). Consul de Grande-Bretagne en Haute-Savoie,

Président pour la région Rhône-Alpes et pour la Suisse de la British Légion.

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Pierre LESPINE, dit MOUSTIQUE,1928-2020

Résistance, Indochine, Algérie, 8e RPIMa, Adjudant-chef.

2019

Jean-Louis DUMAS, 1957-2019

Centre National d’Entrainement Commando.

Roger TOCHON-FERDOLLET, 1926-2019

Campagne de France, Premier maître Commando Marine

de Montfort et Hubert en Indochine, instructeur commando

en Algérie.

Lucienne CHARIGNON,1914-2019, décédée dans sa 105e année

Veuve du Capitaine CHARIGNON.

Membre amie.

2018

Alain WABLE, 1950-2018, 6e RPIMa, ancien policier.

Lieutenant-colonel Martial CHEVALIER, 1928-2018

Ancien secrétaire de BIGEARD en Indochine et en Algérie, titulaire de 11 citations, 2 blessures, c’est dire s’il a baroudé avec son chef.

Michel VIOLETTE, 1955-2018, 13e RDP qui a donné son nom au Groupement Chablais-Léman de la section.

René CARROZ,1938-2018

Algérie, Caporal-chef au 18e RCP.

2017

Philippe FREROT, 1938-2017, caporal-chef au 3e RPIMa, Algérie, Croix de la Valeur Militaire.

2016

Paul MUDRY

1945-2016,17e RGP.

2015

Yves DEFARBUS, 1952-2015, 1er RHP.

2014

Marie-Odile MAÎTRE

1951-2014, Membre amie, secrétaire de la section en 1992

puis en 2013.

2012

Jean-Félix REY, 1937-2012, ancien caporal au 17RGP.

Michel LAGNO-LAMBERT, 1939-2012

1er RPIMA, 3e RPIMa en Algérie.

2011

Georges COLAIORI dit Jojo,

1932-2011, Caporal-chef, 1er RCP, Algérie.

Jacques PIERRE, 1933-2011, 1er RCP.

2010

Lucien DEVESA

1949-2010, Major, Campagne du Liban.

2009

Bernard BOURCHANIN

1949-2009, 3e RPIMa, séjours au Tchad et au Gabon.

Walter MANKA

1972-2009, ETAP, 2e REP (réserve), Côte d’Ivoire.

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Roland RUBIN

1936-2009, Algérie, 1er REP (1958-1961) ; 2e REP (1962-1963).

2007

Frigyes DUBROVAY, 1936-2007, d’origine hongroise, sous-officier au 2e REP en Algérie, passe ensuite dans la gendarmerie. Ancien président départemental de l’Association des Anciens de la Légion Etrangère.

Robert DENARD dit Bob DENARD

1929-2007, Indochine dans la Marine, police anti-terroriste au Maroc, mercenaire au service de la France au Congo, Katanga, Yémen, Comores, Benin, Tchad.

2006

Colonel Henry FOURNIER-FOCH, 1912-2006. Petit-fils du Maréchal FOCH. Pendant la guerre, il s’évade d’un Oflag allemand et rejoint les lignes soviétiques. Sympathisant avec le Maréchal Joukov, il est intégré à l’Armée rouge sous le nom de « Tovarich Kapitaine Foch » et termine la guerre avec le grade de lieutenant-colonel, titulaire de plusieurs décorations soviétiques. Il sera le seul militaire français de l’armée de terre à accéder à un grade aussi élevé au sein de l’Armée rouge. Il poursuit ensuite sa carrière militaire dans l’armée française, atteignant le grade de colonel. Il est arrêté en 1963 pour ses liens avec l’OAS et condamné à cinq ans de prison avec sursis. Il fut un des pionniers de l’UNP nationale puisqu’il avait le N° 461. Et n’oublions pas qu’il fut particulièrement actif dans le domaine du reclassement des paras sortis des geôles gaulliennes.

2005

Capitaine Louis BONNEL, 1928-2005, 1er BEP, 1er REP, une des grandes figures de la Légion Etrangère, blessé à Dien-Bien-Phu.

2004

Yves MUGNIER, 1933-2004, il a servi dans les commandos et à la ½ BCCP en Indochine et au 1er RCP en Algérie.

Robert LAIB, 1932-2004. Adjudant-chef,

Indochine, Algérie (60e compagnie du Quartier Général de la 10e DP),

GT 513, BOMAP.

Membre fondateur de la section de Haute-Savoie.

Porte-drapeau de la section 1980-2004.

Raymond ROUSSET, 1946-2004. Caporal-chef au 9e RCP.

2003

Lieutenant-colonel de l’armée suisse Roland TROYON, 1924-2003, plus connu en Suisse sous la dénomination de « Major Troyon ». Brevet parachutiste allemand 16’124, créateur des parachutistes militaires suisses, commandant du Service de Sécurité de l’aéroport de Genève (SSA), il a également participé à des missions humanitaires importantes. Membre de notre section depuis de nombreuses années.

2002

Le commandant Pierre GUILLAUME, 1925-2002, plus connu sous le nom de « Crabe Tambour », du roman et du film de Pierre Schoendoerffer qui raconte sa vie. Indochine, Algérie où il prend la tête du Commando Guillaume après la mort de son frère Jean-Marie qui le commandait. Il participe au Putsch d’Alger comme adjoint marine du Général Challe, avant d’entrer en clandestinité dans l’OAS, adjoint du Général Jouhaud à Oran. Il sera arrêté et incarcéré à la prison de Tulle. Il sera par la suite conseiller à la sécurité maritime du ministre de la mer de l’Arabie Saoudite.

Capitaine Louis CHARIGNON, 1913-2002, prisonnier des Allemands pendant la dernière guerre, cinq fois évadé, il se réfugie pendant un an en Pologne avant de rentrer en France en 1943 et de s’engager dans l’Armée secrète. Sous le nom de capitaine Jaillère, il commandera un détachement qui affrontera l’occupant à Vougy. Puis il participe à la libération des Alpes. Il est nommé ensuite instructeur à la préparation militaire supérieure avant d’aller combattre en Algérie au sein du 9e RCP.

2001

Georges CAILLER, 1936-2001, adjudant-chef, 9e RCP en Algérie, ETAP comme moniteur para, Section de saut en Vol (SSV) enfin. Il était un des membres fondateurs de la section et trésorier de 1983 à 2001. Un homme de valeur.

Section 740 de Haute-Savoie

Jean-Charles HENRY, dit Ricquet, de nationalité suisse, est né le 26 juillet 1944 à Genève, membre ami de l’UNP, il était sergent sapeur d’aviation, appartenant au service de sécurité de l’aéroport de Genève. Il était aussi spécialiste artificier-démineur. Maître en arts martiaux, ceinture noire de karaté, membre de l’équipe suisse aux championnats du monde, c’était un proche de Dominique Valéra. Homme de valeur et de confiance, il prit la décision malheureuse de mettre fin à ses jours, le 27 juillet 1996.

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